IPIN s’empare du patio des Beaux-arts de Rennes, exposition croisée avec OX.
Il réalise aussi un mur rue Saint-Melaine dans le cadre de teenage Kicks 2021.
Artiste et sérigraphe, Ipin a étudié l’environnement et la qualité de vie entre La Ciotat et Marseille (Master Environnement et Société à Marseille). C’est dans ce cadre qu’il s’intéresse à l’environnement social de la Cité des Arts de la Rue. Déjà graffeur, connu sous son nom actuel Ipin, son expérience le conduit à s’interroger sur le statut du street art et du graffiti au sein des arts de la rue. Il s’inspire notamment des œuvres de Vasarely, qui jalonnent les villes depuis les années 80.
Ses créations, souvent géométriques et faisant appel à des anamorphoses (œuvres dont les formes sont distordues de telle manière qu’elles ne reprennent leur configuration véritable qu’en étant regardées sous un angle particulier ou via un miroir cylindrique ou conique), puisent également dans l’architecture.
Il développe le concept d’impactivisme (autoproclamé) comme forme la plus basique de réappropriation graphique de l’espace public : c’est, en quelque sorte, un graffiti déshabillé de tout apparat décoratif, pour n’en garder que les composantes essentielles : un mouvement, une couleur, une forme et un support. L’analogie picturale du cri primitif. A la frontière entre art urbain et art contemporain, il nous offre dans ses travaux un regard critique du monde dans lequel nous vivons.