OX • Germain Prevost Alias IPIN
OX/IPIN
C’est l’occasion pour OX et IPIN de s’approprier le patio du musée des Beaux-Arts de Rennes afin de partager avec nous une aérienne gravité, une mélancolique jubilation ainsi qu’une ironique critique des systémiques dysfonctionnements de nos sociétés.
Nous avons deux artistes, deux personnalités discrètes, presque invisibles, qui laissent à leurs œuvres, qu’elles soient confirmées par le temps ou en élaboration le soin d’être leur porte-voix.
Elles s’inscrivent de manière indélébile dans la mémoire de ceux qui ont eu l’opportunité de les découvrir dans l’espace urbain : par le dérangement des signes, la pertinence et la singularité que ces deux artistes portent sur le monde et la lumière qu’ils projettent crûment parfois, révélant nos aveuglements ou nos habitudes à regarder sans voir.
Soyons prêts à recevoir de ces deux artistes qui voient au-delà de l’horizon limité qui est le nôtre – cet « effet horizon » que l’on prêtait à l’ordinateur d’échecs – un « clash » poétique, une rupture aimable ou des fiançailles irritantes.
Extraits du texte de Jean Faucheur.
Exposition réalisée en partenariat avec :
Exposition
Biennale 2021
LIEU :
Musée des Beaux-Arts de Rennes
20 Quai Emile Zola
35000 Rennes
Le travail de IPIN dans la ville est politique: il se mêle des affaires de la cité en poussant les murs physiques (parfois en les martyrisant à coup de canon), en interrogeant « la geste» de l’urbanisme, comme pour bousculer nos murs intérieurs, à coup de boutoir artistique.
OX a fait de l’encart visuel qu’est le panneau publicitaire de 3 x 4m – dévolu à la marchandisation du monde – un lieu magique, une utopie réalisée, une de ces fameuses hétérotopies théorisées par Foucault. Comme le sont les cimetières et cabanes enfantines.
les artistes
Paris
OX
OX interfère avec le paysage urbain à travers le collage de ses peintures sur les panneaux publicitaires, les détournant ainsi de leur fonction de manière poétique ou ironique.
Toulon
IPIN
Créateur autoproclamé du concept d’impactivisme, Ipin compose ses oeuvres en n’en gardant que les composantes essentielles : un mouvement, une couleur, une forme et un support, nous offrant ainsi un regard critique du monde dans lequel nous vivons.